l’autosuffisance alimentaire en viande ?

Comment parvenir à une autosuffisance alimentaire en viande ?

La question de l’autosuffisance alimentaire est une équation qui semble être difficile à résoudre pour les pays qui cherchent à obtenir leur souveraineté alimentaire. Pour résoudre cette équation, il y’a nécessité de procéder à un diagnostic efficace du secteur visé afin d’identifier et d’ analyser les facteurs défavorables à l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance, Ensuite, de s’intéresser à la chaîne de valeur pour évaluer les coûts de chacun des aspects du processus afin d’optimiser les ressources et de mettre à profit les avantages qui en découlent. Enfin, d’avoir une emprise sur les acteurs de la chaîne de valeur, en l’occurrence, les opérateurs économiques (fournisseurs, producteurs, transformateurs, commerciaux et consommateurs)

Identification et analyse des facteurs défavorables à l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance alimentaire en viande

L’identification et l’analyse des facteurs défavorables à l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance alimentaire en viande permettent de sérier les problèmes. Il y a lieu d’en citer quelques uns notamment les difficultés liées aux conditions d’accès aux terres par les associations ou collectifs d’éleveurs et à la reproduction à grande échelle des animaux appartenant à la famille des bovidés (bovins et ovins)

L’importance de la maitrise de la chaîne de valeur avec ses acteurs ?
Le coût des facteurs de nécessité

Force est de constater qu’au Sénégal les éleveurs ont cultivé une habitude de consommation pour leurs troupeaux et quel qu’en soit le coût. Il convient de relever que les coûts d’entretien et d’approvisionnement en aliments de bétail influent considérablement sur le prix des bovidés. L’on constate que le secteur qui alimente le bétail est très fortement conditionné par la saisonnalité des récoltes ce qui favorise une spéculation sur les prix de l’aliment de bétail en période d’hors saison. Ainsi, il serait opportun de diversifier la palette de fourrages ( paille d’arachide, de riz, de maïs, luzerne ect.) dans les récoltes afin de permettre d’avoir une maitrise de.leurs coûts.
Aussi, la possibilité de faciliter l’accès aux terres par les associations ou collectifs d’éleveurs contribuerait à l’amélioration de la production du fourrage ce qui sous entend un accroissement de l’offre dans le marché.
Le coût du transport ne saurait être maitrisé que lorsque des investissements d’infrastructures ferroviaires soient réalisés afin de concurrencer le transport routier effectué par les camions gros porteurs.

Le cadre juridique

Il y a nécessité aussi d’améliorer le cadre juridique, s’il existe, et proscrire l’abattage de certaines catégories de bovidés femelles dans un horizon de temps prévisible afin de booster la reproduction ou la procréation.
Aussi d’autres techniques peuvent s’offrir pour booster la reproduction telle que l’insémination artificielle qui devient une culture dans la pratique de l’élevage intensif. L’insémination n’est autre qu’une technique de reproduction assistée sans qu’il y ait un accouplement de sujets.
Si l’on parvient à mettre en place ce mécanisme, la baisse du prix du bétail devient inéluctable ce qui permettra d’ouvrir le marché à d’autres opérateurs économiques qui contribueront à l’augmentation de l’assiette de la production.
Ainsi, l’Etat fixe une bonne stratégie de tarification pour une homologation des tarifs concernant toutes les parties intéressées. Cette stratégie aura pour conséquence d’assurer l’équilibre financier du modèle économique qui sera mis en place.
Une synergie des forces avec la mise en place d’un organe de veille peut-elle permettre l’atteinte de l’objectif ?
Il convient de noter que cette réflexion n’est pas fermée et d’autres pourront amener leurs partitions.
P.M.NDIAYE

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